La résistance à l’insuline est un état physiopathologique caractérisé par une diminution de la sensibilité des cellules cibles, notamment les cellules musculaires, hépatiques et adipeuses, à l’action de l’insuline, une hormone pancréatique essentielle à la régulation du métabolisme du glucose.
En situation normale, l’insuline se lie à des récepteurs spécifiques sur la membrane cellulaire, déclenchant une cascade de signaux intracellulaires qui aboutissent à l’absorption du glucose par les cellules, sa transformation en énergie ou son stockage sous forme de glycogène. En cas de résistance à l’insuline, cette réponse cellulaire est altérée. Ça entraine une perturbation de l’homéostasie glucidique avec hyperglycémie chronique, c’est-à-dire une élévation persistante du taux de glucose sanguin.
La résistance à l’insuline est un facteur de risque majeur pour le développement du diabète de type 2, ainsi que d’autres complications métaboliques telles que l’hypertension artérielle, la dyslipidémie et les maladies cardiovasculaires. Elle est souvent associée à l’obésité, à la sédentarité et à un mode de vie malsain, mais peut également être influencée par des facteurs génétiques et hormonaux.
La prise en charge de la résistance à l’insuline repose sur des modifications du mode de vie, notamment une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une perte de poids en cas de surpoids ou d’obésité. Dans certains cas, un traitement médicamenteux peut être nécessaire pour améliorer la sensibilité à l’insuline et prévenir les complications métaboliques.
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